Description

Dans un premier temps, les résultats de la collecte sont croisés entre eux afin d’identifier des tendances générales et, éventuellement, des invariants. Au cours de ce processus, il est important de faire ressortir des thèmes dominants tout en tenant compte de la diversité des contextes socio-culturels. En effet, un territoire n’est pas un ensemble homogène et, pour l’analyser en détail, il peut être utile de le cartographier, selon des critères sociologiques, démographiques et/ou géographiques. En Meuse, constate-t-on des différences entre le Nord et le Sud ? Entre les villes (Bar-le-Duc, Verdun, etc.) et la campagne ? Etc.

Dans un second temps, il est utile de contextualiser les conclusions de cette analyse à l’aide de données statistiques – disponibles auprès de l’INSEE ou de différents Ministères. Des chiffres relatifs à la densité de population, au taux de chômage, aux résultats électoraux, mais aussi aux prénoms donnés ou aux métiers exercés sur le territoire peuvent fournir des clefs de compréhension de nature à enrichir l’analyse. Attention : si le but de cet exercice est d’objectiver la situation du territoire, il ne s’agit en aucun cas de corriger la perception, nécessairement subjective, de ses habitants. Il n’y a pas lieu de réduire ou de supprimer de possibles distorsions entre réalité et représentations. En revanche, l’existence de telles distorsions est une information importante dans le cadre de l’enquête. La surévaluation ou la sous-évaluation de certains phénomènes permettent en effet de caractériser le rapport qu’entretiennent les Meusiens avec leur département.

/

POINT DE VIGILANCE – Lors de la phase d’analyse, il importe d’éviter de plaquer toute grille de lecture politique ou militante sur une réalité nécessairement plus complexe. Il convient donc d’aborder les résultats de façon aussi neutre que possible, en tenant à distance ses propres préjugés – qu’ils soient positifs ou négatifs.

< Phase de collecte < > Phase de diffusion >